Automatismes, robotique et intelligence artificielle, ilots robotisés pour l’industrie

L'industrie du XXIe siècle se dote d'outils de production, performants et novateurs.

Îlots Robotisés, Cobots, et Exosquelettes, de la SF aux applications industrielles.

Depuis des décennies l'industrie ne cesse d'innover au travers de nouveaux outils toujours plus productifs et performants. Les chaines de productions automatisées furent un premier grand pas dans la robotisation de la production, afin de rendre les cadences plus importantes, et de soulager les opérateurs humains de tâches répétitives, pénibles et parfois dangereuses. Mais avec l'évolution des technologies, la miniaturisation de l'électronique et des moteurs, l'optimisation des systèmes de servo-contrôles, ce début de XXI e siècle voit s'amorcer une toute nouvelle révolution industrielle. Trois grandes familles de machines bien distinctes, sont en train de changer le paysage industriel des entreprises : Il s'agit des robots, des cobots, et des exosquelettes.

Les Robots industriels classiques

La robotique classique, est l'ensemble des techniques permettant l'automatisation de certaines tâches, comme par exemple : L'automobile, ou l'industrie pharmaceutique. Jusque-là, l'intervention des robots avait été limitée par la barrière technologique. Sur une chaîne de production, on trouve généralement les ouvriers d'un côté, et de l'autre les îlots robotisés, destinés aux tâches répétitives à haute cadences. L'absence d'interopérabilité entre l'opérateur et les robots nécessite donc que ces derniers soient isolés dans des cages grillagées afin d'éviter les incidents. Dans ce type de schéma, classique, les hommes et les machines sont deux composantes bien distinctes l'une de l'autre, sur la même chaîne de production.

 

Mais vers le début des années 2000, de nouvelles machines plus "intelligentes" ont commencé à faire leur apparition. Tout d'abord, dans le domaine de la recherche purement ludique, on vit sortir des laboratoires de chez Honda, le petit robot ASSIMO, fruit de 14 années de travail et d'évolutions technologiques. L'idée à la base de ces recherches, était de créer un robot pouvant coopérer avec des travailleurs humains sur des tâches difficiles. Le robot classique, simple mécanique asservie à des tâches répétitives, subit alors une évolution vers un matériel plus interactif, avec lequel l'ouvrier pourra directement interagir. Cette nouvelle étape dans l'amélioration de la production, trouve sa source au travers des progrès de l'Intelligence Artificielle. En effet, le simple outil classique, voit sa fonction revue à la hausse en devenant un véritable collaborateur des opérateurs humains sur les chaines de montages.

L'ère des Collaborative Bots ( Cobots)

Alors que les robots sont regardés de plus en plus souvent comme les nouveaux vecteurs d’un chômage de masse, les Cobots proposent exactement le contraire : une machine qui travaille main dans la main avec l’Homme. Dans son usine américaine de Spartanburg (Caroline du Sud), BMW a par exemple installé des Cobots qui travaillent à côté des employés sur les chaînes de montage. Ils s’occupent notamment de l’isolation et de la protection des matériaux électroniques dans les portes des voitures. Des tâches éreintantes que les employés ne pouvaient effectuer plus d’une ou deux heures d’affilée sans ressentir des douleurs aux coudes. Le Cobot est donc un dispositif permettant d’assister les ouvriers dans leurs tâches, et de réduire de manière significative les risques liés aux TMS. Ces assistants d'un nouveau genre, ne sont donc pas là pour évincer les opérateurs humains de leurs postes, mais bien pour les seconder sur des manipulations à risque. Les gains sont importants en termes de productivités et de réduction significative de la pénibilité de certaines tâches.

 

Dotés d'une capacité à remplir des missions plus variées et plus précises que les appareils classiques, les robots collaboratifs sont également plus simples à programmer et à manier. Mais cette interaction entre humain et robot est avant tout rendue possible par des progrès en termes de sécurité. Les machines utilisées traditionnellement dans l’industrie sont retranchées derrières des cages pour éviter les accidents. Avec l'avènement de l'IA de plus en plus perfectionnée, des algorithmes de reconnaissance de forme, et de la vision artificielle, il est maintenant possible d'interagir avec une machine en toute sécurité. Ces opérations concernent encore que certaines activités sur certains type de chaines de montages. Mais avec les progrès technologiques à venir, et la réduction des coûts liés à la maintenance, ce type de machines pourraient arriver sur toutes sortes de nouveaux secteurs dans la décennie qui s'annonce.

L'alternative au Cobot c'est l'exosquelette : En industrie, c'est un dispositif mécanique externe qui supporte et protège l'opérateur, dans la réalisation de taches à risques. Contrairement au Cobot, l’exosquelette ne nécessite pas de système à intelligence artificielle très évoluée, pour communiquer, puisqu'il n'est qu'une extension que l'opérateur humain contrôle à 100%.

L'exosquelette : L’assistant de production, en passe de devenir incontournable.

A l'instar des robots, et de l'IA, c'est l'univers de la science-fiction qui imagine les premiers exosquelettes, d'abord en 1959 avec le Roman Starship Troopers de Robert A. Heinlein, puis ensuite en 1986 où l'on peut voir un modèle d’exosquelette civil réaliste "modèle Caterpillar" dans le film Aliens le retour de James Cameron. Mais plus qu'un rêve, littéraire ou cinématographique, l’exosquelette mécanique est avant tout un objectif à atteindre pour les ingénieurs.

Dans le monde réel, le premier exosquelette fut développé par Général Electrics dans les années 60, il s'agit du Hardiman. Le but était alors de permettre à un opérateur de soulever une charge de plus de 600Kg, et de procéder à son déplacement. La marine américaine, était surtout intéressée par l’utilisation de tels engins pour la manutention des missiles et des bombes sur les navires de guerre. Mais dans le contexte de l'époque, et malgré tout le savoir-faire de l'équipe en charge du projet, la technologie de contrôle restait à inventer. Le complexe et archaïque système permettant de piloter les mouvements de l'appareillage pouvait clairement mettre la vie de l’opérateur en danger. Les photos de l'époque, montrant un homme aux commandes, furent prises alors que le système était hors tension. Avec les innovations technologiques actuelles, le Hardiman, équipé d'un système de contrôle moderne, pourrait maintenant fonctionner sans danger.

D'une manière, plus générale, le concept d’exosquelette est aujourd'hui repris par le secteur industriel civil qui prévoit de l'utiliser à terme dans ses chaînes de production faisant appel à des opérateurs humains. La prévention, la santé et la diminution des risques sur le lieu de travail sont des enjeux majeurs de l'industrie du XXIe siècle, de ce fait, de nombreuses entreprises sont aujourd’hui tentées par l’acquisition d’exosquelettes. Leur usage fait naître un espoir légitime : Celui d’améliorer les conditions de travail des opérateurs grâce à la réduction de la charge physique et des risques liés aux TMS (Troubles Musculo Squelettiques). Les technologies sont encore balbutiantes, et les exosquelettes s’implantent le plus souvent dans les entreprises sous forme de prototypes ou de premières versions à parfaire. Les concepteurs et intégrateurs annoncent leur volonté de déployer rapidement ces nouvelles technologies dans les années à venir.

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Pour en savoir plus

Réhabilitation des chais Monet, constructions métalliques

Réhabilitation des Chais Monet

Situés en plein coeur de Cognac, ils sont réhabilités en complexe hôtelier de luxe avec une centaine de chambres et suites, des appartements, deux restaurants, deux bars
d’ambiance, une salle de conférence, quatre salles de réunion, une piscine intérieure et un SPA.
L’ouverture de ce nouveau centre hôtelier est prévue pour le mois de septembre 2018.

Ce projet architectural a nécessité les compétences d’ACFT Bureau d’Études pour la réalisation de plans de la structure extérieure du bâtiment. La volonté de l’architecte a été d’avoir un cerclage rappelant les ceps de vignes de la région.L’affaire s’est réalisée en trois temps :

Mise en plan sur AutoCAD :

  • Du hors-tout béton
  • Des fenêtres
  • Des portiques tubulaires
  • Du bardage vitré
  • Des attaches de verres
  • Des ceps

Numérisation 3D :

  • Mise en place des éléments en 3D sous SolidWorks
  • Mise en place des ceps
  • Prise en compte des ondulations en vue de dessus dans le 3D

Assistance technique :

  • Mise à jour si nécessaire des lisses (ceps de vignes)
  • Mise à jour des positions éventuelles de couteaux
  • Mise en place des couteaux et ajustement en longueur
  • Modélisation des lisses avec raidisseur, pâte de fixation sur les couteaux
  • Mise en plan unitaire des différentes pièces
  • Mise à plat des lisses pour découpe laser
  • Dossier de fabrication de la structure tubulaire (portique)

Les travaux d’ACFT Bureau d’Études se sont terminés fin juin 2018. La mise en place des ceps de vignes a été finalisée en vue de l’ouverture prévue en septembre 2018.

Power to Gas Jupiter 1000

Power to Gas Jupiter 1000


La part des énergies renouvelables dans la production électrique est en pleine croissance et nécessite le développement de moyens de stockage. Parmi ces moyens, le Power to Gas consiste à transformer l’électricité en hydrogène par électrolyse de l’eau. L’hydrogène est ensuite injecté dans le réseau de gaz naturel :

  • Soit directement, l’hydrogène se mélangeant alors au gaz naturel du réseau
  • Soit après une étape de méthanation qui consiste à combiner l’hydrogène avec du CO2 capté pour produire du méthane (constituant principal du réseau de gaz naturel)

C’est dans ce contexte que le projet Jupiter 1000 a vu le jour en janvier 2015. ACFT Bureau d’Études est intervenu dans ce projet par l’intermédiaire de son client, en charge de la construction de la brique de méthanation.

Les travaux se sont déroulés entre décembre 2017 et février 2018 et concernaient les éléments suivants :

  • Réalisation de la maquette 3D à partir du PID schématisant le procédé
  • Dimensionnement des tuyauteries de l’implantation
  • Implantation des éléments dans un conteneur 20 pieds

La construction du projet Jupiter 1000 a débutée avec la pose de la première pierre à Fos-Sur-Mer (Bouches du Rhône) en décembre 2017.

La mise en service est prévue en 2018 et sera suivie d’une phase de test afin de s’assurer de la performance du projet.

Pour plus d’informations sur ce projet, visitez le site : https://www.jupiter1000.eu/

ACFT certification MASE, Normandie, Seine-maritime(76), Eure(27)

ACFT Certification MASE


ACFT Bureau d’Études a renouvelé sa certification MASE en fin d’année 2017 pour 3 nouvelles années.

Cela fait de nombreuses années qu’ACFT Bureau d’Études est impliquée dans une démarche d’amélioration continue de ses performances en Santé, Sécurité et Environnement.

Le respect de la santé de nos collaborateurs durant leurs activités, la sécurité de nos interventions chez nos clients et le respect de l’environnement sont des enjeux majeurs menant à la performance de la société.

Le renouvellement de ce certificat démontre une nouvelle fois qu’ACFT Bureau d’Études est performante dans ces domaines