Environnement, le recyclage, une industrie en plein essor

Développement durable

Développement durable,
l’industrie du recyclage en plein essor.


Parce que notre planète n’est pas extensible à l’infini et que ses ressources sont limitées, il devient absolument nécessaire de changer nos comportements et nos habitudes de consommation, sous peine de voir péricliter le volume des matières premières, qui atteindraient des prix astronomiques tout en provocant l'effondrement global de l'économie. Existe-t-il des solutions afin d’éviter un scénario catastrophe et de mettre en place une gestion technologiquement responsable des ressources globales ?  État des lieux d'un sujet particulièrement sérieux.

Un constat alarmant ...réalisé il y a plus de 50 ans !

En avril 1968, l'organisation appelée le "Club de Rome",  se réunit pour la première fois, dans le but de créer un cercle de réflexion sur les impacts à long terme de l'économie et de l'industrie sur notre environnement.

Puis en 1972, le groupe acquiert une notoriété mondiale à l'occasion de la publication de l'ouvrage "Les Limites à la croissance" (connu aussi sous le nom de Rapport Meadows), qui constitue la première étude importante mettant en exergue les dangers, pour la Terre et l'humanité, de la croissance économique et démographique que connaît alors le monde.

Cinq principaux problèmes sont soulignés :

    • l’accélération de l’industrialisation
    • la croissance forte de la population mondiale
    • la persistance de la malnutrition mondiale
    • l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables
    • la dégradation de l'environnement

Les conclusions du rapport de l’époque seront critiquées. Néanmoins, elles annoncent un futur inquiétant pour l'humanité. Si les gouvernements et les industriels décidaient de ne rien faire pour stabiliser la consommation de la population et la croissance industrielle mondiale, le système planétaire pourrait s'effondrer dans sa totalité, d’ici à moins d’un siècle.

De ce constat va naître la notion d’économie à développement durable (Sustainable development,), c’est à dire une gestion responsable des ressources et des matières premières, en vue de poursuivre le développement dans une logique de cercle vertueux de la consommation.


 

Le développement durable c’est quoi ?

Le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit « rapport Brundtland », (où cette expression est apparue pour la première fois en 1987), nous donne la définition suivante :

« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Le développement durable suppose une croissance économique qui s'inscrit dans une perspective de long terme et qui intègre les contraintes liées à l'environnement et au fonctionnement de la société :

Équité sociale
Afin de garantir à tous les membres de la société un accès aux ressources et services de base (éducation, santé, alimentation, logement…) pour satisfaire les besoins de l’humanité, réduire les inégalités et maintenir la cohésion sociale.

L’efficience économique

En diminuant l’extrême pauvreté et en garantissant l’emploi du plus grand nombre dans une activité économique dignement rémunérée. L’économie durable est une gestion saine des activités humaines sans préjudices pour l’Homme ou pour l’environnement.

La qualité environnementale

Limitation des activités humaines pour limiter les impacts environnementaux, préserver les écosystèmes et les ressources naturelles à long terme.


 

Les actions concrètes : La revalorisation des matières premières.

Une économie durable ne passe pas forcément par une croissance zéro, mais plutôt une gestion intelligente des ressources des matières premières. Chaque année la consommation en France,  produirait 500 Kg d'ordures ménagères par habitant. Mais que deviennent nos déchets après utilisation ?

Voici les chiffres relevés par la CNIID :
Incinération : 30 %
Décharges : 36 %
Valorisation matière (recyclage) : 20 %
Gestion biologique (compostage/méthanisation des déchets organiques) : 14 %



Quels sont les matériaux recyclables ?

Carton, papiers :

    • Papier journal
    • Papier fin (papier à écrire)
    • Papier glacé (revues, circulaires, catalogue)
    • Papier d’emballage
    • Papier Kraft (sacs bruns)
    • Enveloppes avec ou sans fenêtre
    • Affiches
    • Annuaires téléphonique
    • Calendriers (sans reliure spirale)
    • Chemises à classer
    • Dépliants
    • Livres
    • Jeux de cartes
    • Essuie-tout (sec)

Plastique :

    • Bouteilles d’eau, de jus, de boisson gazeuse
    • Contenant de produits alimentaires (margarine, yogourt, crème glacée, muffins)
    • Contenant de produit d’entretien (liquide à vaiselle, eau de javel, etc.)
    • Contenants de produits cosmétiques (shampoing, crème)
    • Bouchons et couvercles de plastique
    • Sac de plastique (transparent seulement)
    • Sac de pain et de lait vide et propre

Verre :

    • Vaisselle et porcelaine
    • Vitres
    • Miroirs
    • Ampoules électriques et tubes fluorescents
    •  Fibre de verre. Céramique. Pyrex. Pots et bouteilles

Métaux :

    • Boîtes de conserve (avec  ou sans étiquette)
    • Bouchons et couvercle de boîte de conserve
    • Canette d’aluminium
    • Papier et assiette d’aluminium non souillés

Les matériaux de la liste ci-dessus, ne sont pas recyclables si ils sont souillés, la technologie de nettoyage reste encore à développer.

 

Quels sont les matériaux non recyclables ?

    • Les pots de laitages
    • Les films en plastique
    • Les sacs en plastique
    • Le polystyrène sous toutes ses formes
    • Les seringues (déchetteries professionnelles ou professionnels de santé)
    • Les couches culottes ...

À l’heure actuelle, l’industrie du recyclage, ne sait pas encore revaloriser les matériaux de la liste ci-dessus, qu’ils soient souillés ou non. Les technologies qui permettront de le faire, sont encore à développer.



Les gestes simples pour l’environnement.

Le recyclage et la revalorisation des matériaux passe avant tout par des simples gestes de tri. Plus de 60% des déchets produits quotidiennement peuvent ainsi éviter l’incinération.

Les ordures ménagères ne sont pas triées une fois jetées, elles sont directement incinérées, les matériaux ne pourront pas être réutilisés.

Le compostage est le geste le plus efficace pour réduire notre poubelle de 40 à 60 %. Le compost est un engrais naturel pour les plantations.

Pour ce qui est des encombrants, il faut trier au maximum tout ce qui peut être recyclé dans les autres filières. A défaut, ils partent en enfouissement.

En 2018, 8 450 tonnes d’encombrants ont été enfouis.



Demain, un recyclage complet  ?

Chaque année, la France produit près de 38 millions de tonnes de déchets ménagers soit presque 500 kg par personne. Autant de matières premières puisées, épuisées et jetées.
22 millions de tonnes de déchets finissent brûlées ou enterrées tous les ans.

Aujourd'hui, on ne peut pas tout recycler, car on ne sait pas encore comment faire.

Mais il semblerait que des initiatives technologiques voient le jour à l’image d’une usine de Haute Loire, qui aurait mis au point une technologie pour trier efficacement le contenu de la poubelle ménagère :

https://www.europe1.fr/emissions/fanny-a-la-ferme/en-haute-loire-une-usine-recycle-jusqua-90-des-dechets-menagers-3927211

Si l’on veut réduire notre emprunte plastique dans l’environnement c’est en amont qu’il faut agir. Outre Atlantique, une équipe de chimistes de l’Université du Colorado dit avoir mis au point un nouveau type de plastique recyclable à l’infin

i. Publiée dans le magazine Science le 27 avril 2019, cette découverte pourrait être une solution efficace pour lutter contre la pollution qu’engendrent les déchets plastiques dans le monde entier.https://www.linfodurable.fr/environnement/des-chercheurs-mettent-au-point-un-nouveau-plastique-recyclable-linfini-11183

Le traitement de 100% des déchets, ne pourra se réaliser qu’à partir d’une technologie de rupture qui, lorsqu’elle sera mature, pourra être adoptée par l’essentiel des industriels du recyclage.


 

Et le secteur de l’énergie ?

Le domaine de l’énergie est lui aussi concerné par la problématique du recyclage, en effet, les batteries et accumulateurs usagés contiennent des métaux toxiques, rares, précieux, du plastique mais aussi des acides. Dans les batteries de voitures électriques, et des téléphones portables, on retrouve toutes sortes de composants : Des matières valorisables, mais aussi dangereuses et polluantes. En juin 2019, Christel Bories déclare que les quantités de batteries à recycler (qui sont de l’ordre de 15 000t aujourd’hui) devraient atteindre 50 000 t à partir de 2027.

http://videos.senat.fr/video.1230390_5d1200992ac17.audition-de-mme-christel-bories-presidente-du-comite-strategique-de-filiere-mines-et-metallurgie-e?timecode=1528000

Face à la demande croissante de ces produits, les acteurs du secteur ont compris l’enjeux : Pouvoir produire ces batteries, mais aussi les recycler, car les matières premières utilisées pour leur conception sont les fameuses terre rares. Le recyclage de ces matériaux stratégiques est une priorité, afin de garantir une certaine indépendance vis-à-vis des pays producteurs. D’autres pistes sont à l’étude, et les batteries lithium-ion seraient bientôt remplacées par des batteries de nouvelle génération intégrant de nouveaux matériaux (verre, lithium-soufre, graphène etc.).


 

Vers une économie durable et responsable :

La consommation responsable est un mode de consommation qui prend en compte les critères du développement durable, c’est-à-dire une consommation qui soit à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, mais aussi positive pour la société.

La consommation durable renvoie plus spécifiquement au concept de durabilité, c’est-à-dire à la dimension environnementale. Le ministère du développement durable définit ainsi la consommation durable à travers 3 dimensions :

    • mieux acheter (acheter des produits plus écologiques)
    • mieux consommer (moins gaspiller, avoir une consommation plus durable) et ;
    • mieux jeter (prendre en compte le recyclage notamment).

Toutes ces actions portées par les politiques, l’industrie, et les consommateurs citoyens, constituent un premier pas importants sur la voie du développement durable, et d’une économie responsable. Personne n’a la prétention de refaire le monde en trois jours, mais il convient de s’interroger sur la manière de réinventer une croissance concrète. Il faudra pour cela tenir compte des nouveaux modèles économiques auxquels nous ne pourrons pas échapper, notamment avec les nouvelles technologies.

 

Crédits photos : Shutterstock, freestock photos, fotolia,123 rf

Pour en savoir plus :

ACFT, environnement

Vicycle recyclage

ACFT Certifié conforme par PROVIGIS

ACFT Bureau d’Études est « Fournisseur Certifié Conforme »


Afin de faciliter au maximum les démarches administratives pour nos clients,
nous tenons à tout mettre en œuvre pour garder un dossier légal conforme et à jour.

C'est dans ce cadre que nous avons obtenu le label "Fournisseur Certifié Conforme" auprès de Provigis.

Ce label a pour vocation de prouver notre engagement dans le respect de la réglementation française.

 

C’est un gage de crédibilité, et de confiance, vis-à-vis de nos clients afin de pérenniser nos relations !

 

 

Remplacement d’une unité de recyclage d’huiles

Pose du nouveau groupe de vide

Pose du nouveau groupe de vide

Ancien et nouveau groupe de vide

Étude de remplacement d’une unité de recyclage d’huiles usagées


Dans le cadre de l’amélioration des performances d’une unité de recyclage d’huiles usagées,
ACFT Bureau d’Études a été mis à contribution pour la réalisation de l’étude de remplacement d’un des équipements de l’unité.

 

Ce projet a demandé à nos collaborateurs de mettre à profit leur savoir-faire afin de réaliser ce projet qui incluait les éléments suivants :

 

  • Réalisation de la maquette 3D à partir des relevés effectués sur site,
  • Implantation du nouvel équipement,
  • Etude des raccordements de tuyauteries (définition des Tie-ins, définition des besoins du personnel de production…),
  • Edition des plans et documents permettant la fabrication de l’ensemble des composants du projet,
  • Rédaction des cahiers des charges concernant les travaux,
  • Supervision des travaux de dépose et de pose.

 

Cette affaire s’est réalisée en 3 temps :

 

  • Une partie de relevés sur place et de réalisation de toutes les études (note de calcul, plan de fabrication…),
  • Une partie concernant la rédaction des cahiers des charges et la consultation des entreprises pouvant réaliser les travaux,
  • La supervision des travaux sur le site client.
Implantation de nouveaux équipements sur un site industriel existant

Implantation de nouveaux équipements sur un site industriel existant

Le nouvel équipement et les tuyauteries associées ont été mis en place au mois d’août 2019.
La production a redémarré sans problème tout en augmentant les performances de l’unité.

Retrouvez notre page métier :

Installation générale

Retrouvez-nous sur Facebook, et Linkedin :

Crédits photos : ACFT bureau d'études

IMPRIMANTES 3D la nouvelle révolution industrielle est en marche

imprimantes 3D

Imprimantes 3D,
une nouvelle révolution industrielle
est en marche !


Un peu d'histoire...

La première version de cette technologie de fabrication additive est apparue dès la fin  des années 1970 avec les travaux du chercheur japonais Dr Hideo Kodama. Ce dernier inventa une technique d’impression par couches en utilisant la lumière ultraviolette pour durcir les polymères photosensibles.

En 1983, ce principe, va inspirer Charles Hull, un ingénieur américain, qui travaille dans le moulage de prototype en plastique destiné au milieu médical. Son premier prototype, alliant lumière UV et plastique, est une œillère, destinée aux opticiens. L'idée de base est de réaliser un objet via le dépôt successif de plusieurs couches de résine, puis la polymérisation de celles-ci va les UV. Le procèdé est baptisé stéréolithographie.  Seul problème, l’extrême lenteur  du processus, fait qu'un objet réalisé de cette manière, prendra plusieurs jours. Et pourtant, le procédé de l'impression 3D (malgré l'évolution des techniques) reste identique de nos jours.

 

Le 16 Juillet 1984, trois Français déposent un brevet concernant un procédé de fabrication additive pour la société CILAS ALCATEL. Les trois chercheurs ne seront pas pris au sérieux, car les dirigeants de l'époque ne voient aucun débouché commercial pour cette invention, ce qui mettra un terme au projet. Trois semaines plus tard, Charles Hull dépose le brevet de sa technique de stéréolithographie (nom à l'origine du format .stl), et fonde la société 3D system, qui lance et commercialise, la première vraie imprimante 3D industrielle (la SLA 1) 4 ans plus tard, en 1988.

3D system est aujourd'hui le leader mondial de conception et fabrication d'imprimantes 3D, en 2014 elle annonçait un chiffre d'affaire de 700 millions de dollars.

Alain Le Méhauté, l’un des pères français de l’impression 3D, déclare dans un article  paru en 2014 :

« …durant 15 années je me suis heurté entre autres aux notables et à la commission des titres d’ingénieur, qui ont tout fait pour casser la dynamique d’innovation… »

http://www.primante3d.com/inventeur/

En 2015, de nombreux observateurs estiment que ces technologies prendront une part importante dans la nouvelle forme de production.

 

Impression 3D, les différents procédés.

Il existe trois grandes techniques de base concernant la réalisation d'objets en 3D :
- La Stéréolithographie (SLA),
- le dépôt de matière en fusion (Fused Deposition Modeling – FDM)
- Le forgeage par application laser (Selective Laser Sintering – SLS).

 

La Stéréolithographie

Breveté par Charles Hull, aux états unis, et Alain le Méhauté, avec ses collègues, en France.

Une des formes de la Stereolythographie la plus répandue est la Photopolymérisation (SLA) : on concentre un rayon ultraviolet dans une cuve remplie de photopolymère (un matériau synthétique dont les molécules se modifient sous l’effet de la lumière, la plupart du temps ultraviolette). Le Laser ultraviolet travaille le modèle 3D souhaité couche après couche.
Quand le rayon frappe la matière, cette dernière se durcît sous son impact tout en se liant aux couches adjacentes. Au sortir de la cuve, on obtient une forme à la résolution remarquable et, cerise sur la gâteau, la matière non frappée par le laser peut être utilisée pour le prochain objet.
L’imprimante 3D grand public la plus connue utilisant ce procédé est FormLabs.

Mais on doit à la "Stereolithography" autre chose : c’est le fameux format .stl qui est actuellement le format numérique en passe de devenir le standard dans le monde de l’impression 3D.


 

Fused Deposition Modeling (FDM)

Ce procédé a été inventé par Scott Crump à la fin des années 80 pour voir la première sortie commerciale du procédé en 1991.

Le FDM consiste à porter à la fusion de petites gouttes de matière plastique (Souvent le plastique de type ABS –celui des lego™-) qui créent la forme couche après couche. Une fois que la goutte quitte l’applicateur, elle durcît de manière quasi-immédiate tout en se fondant avec les couches inférieures. C’est le procédé de loin le moins coûteux et c’est sur lui que se reposent aujourd’hui la grande majorité des imprimantes 3D grands publics. Outre le plastique ABS, les plastiques PLA (Polylactic Acid) et d’autres polymères biodégradables peuvent être travaillés depuis ce procédé.

La plupart des imprimantes 3D « abordables » parmi les plus connues utilisent ce procédé notamment celles à l’initiative de RepRap, Solidoodle, LeapFrog, MakerBot ou l’imprimante CubeX.
Une variante existe sous le nom de Plastic Jet Printing (PJP) : il concerne l’ensemble des imprimantes résolument grand public comme la Cube.


 

Selective Laser Sintering (SLS)

On attribue l’invention de ce procédé à Carl Deckard et Joe Beamanand, chercheurs à l’Université d’Austin, au milieu des années 80.
Cette technologie est proche de la Stéréolithographie mais sans la cuve remplie de polymère. Des matières dures (sous forme de poudre) comme le polystyrène, le verre, le nylon, certains métaux (dont le titane, l’acier ou l’argent) ou de la céramique sont frappées par un laser. Là où le laser frappe, la poudre s’assemble pour créer la forme. Toute la poudre non frappée peut être réutilisée pour les prochains objets à imprimer.
L’imprimante la plus connue utilisant ce procédé est la SinterStation Pro SLS 3D printer (Imprimante 3D professionnelle)


Un marché en plein essort

Selon IDC, le marché mondial des imprimantes 3D, services et matériaux associés devrait connaître une forte hausse en 2019, pour atteindre 13,9 milliards de dollars US. En se basant sur un taux de croissance sur cinq ans de 19,1%, le marché devrait avoisiner 22,7 milliards de dollars en 2022.

D’après ces prévisions, les imprimantes 3D et les matériaux associés (plastiques, métaux, résines) devraient représenter des dépenses de 5,3 milliards de dollars et 4,2 milliards. Les services seront un peu à la traîne, avec un montant total autour de 3,8 milliards.

Trois secteurs porteurs de la croissance :

L'industrie, assure plus de la moitié des dépenses dans le domaine.

L’augmentation rapide des vitesses de production, ainsi que des avancées majeures au niveau des matériaux utilisés pour l’impression 3D, permettent à ces technologies de répondre à un plus large spectre d’applications. De ce fait, les industriels ont dépassé le stade du prototypage, et commencent à produire de petites séries grâce à ce procéder.

La médecine, 1,8 milliard de dollars de dépenses en 2019.

Avec la montée en puissance du secteur de la santé, la fabrication d’objets pour les soins dentaires et le support médical arrivent en troisième et quatrième position, suivis par les outils spécialisés. Les taux de croissance les plus élevés devraient s’observer dans l’impression de matériaux biologiques, comme les tissus, organes et os (TCAC de 42,9%), ainsi que sur les prothèses dentaires (TCAC de 33,1%).

L'éducation et la recherche, 1,2 milliard de dollars.

En 2010, Urbee a été la première voiture créée grâce à l’impression 3D. Sa structure principale a été totalement imprimée en 3D, grâce à l’usage d’une imprimante 3D très large. Encore maintenant, la voiture imprimée en 3D est toujours considérée plus comme un rêve que comme une réalité, pourtant, de nombreux acteurs considèrent l’impression 3D comme une bonne alternative aux méthodes traditionnelles de fabrication.

En 2011, Cornell University a commencé à fabriquer une imprimante 3D pour les denrées alimentaires.

En 2014, la NASA a amené une imprimante 3D dans l’espace afin de créer le premier objet imprimé en 3D hors de la Terre.
L'agence spatiale recherche par ailleurs un moyen pour imprimer des aliments en 3D dans l’espace.

 

Quelles perspectives d'avenir ?

les secteurs de la recherche sont plus que jamais, impliqués dans le développement de systèmes d’impression 3D

L'impression 3D a fait son entrée dans le monde industriel depuis déjà des années pour réaliser des prototypes. Et puis,  elle s’est invitée dans la sphère privée, permettant à tout un chacun de réaliser ses propres pièces. Les matériaux de fabrication, quant à eux, sont encore majoritairement limités à la résine, aux plastiques, aux polymères et certains produits alimentaires. Depuis peu, il est possible d’imprimer des petites pièces, avec du métal.

Les progrès avancent de jours en jours, et avec eux les possibilités de fabriquer des objets de plus en plus complexes avec un degré de finition de plus en plus élaboré.
Même si il reste à faire de très grands progrès, l’impression 3D est porteuse de promesses dans les secteurs de la production industrielle, comme chez les particuliers. Par ailleurs, le fait que certains brevets liés à cette technologie soient tombés dans le domaine public, va accélérer les initiatives.

Barack Obama lance à partir de 2013 plusieurs centres de recherches sur le sujet, l’objectif pourrait être de concurrencer de nouveau les marchés émergents comme la Chine, imbattables pour le moment pour ce qui concerne les produits simples et répétitifs, produits à très bas coût. L’économie du transport permettrait de rendre de nouveau viable la production locale grâce à ce type de machine. C’est encore du domaine de la théorie, mais les perspectives sont plus que motivantes. Et Obama l’affirmait lui-même dans des propos repris par Libération :

Cet institut permettra de s’assurer que les emplois industriels de demain ne soient plus en Chine ou en Inde, mais ici, aux Etats-Unis.

Il est donc devenu évident que cette technologie, lorsqu’elle sera mature, va vraiment apporter de gros changements dans tous les secteurs industriels. On voit ainsi déjà se monter des fermes d'imprimantes 3D dédiées à la fabrication d'articles personnalisés de petite et moyenne série. Certaines marques de luxe notamment ont déjà opté pour l'impression 3D pour certains articles, notamment des montures de lunettes. Plus qu'un simple outil permettant de reproduire une pièce cassée à l'identique, l'impression 3D pourrait révolutionner notre rapport à la consommation et participer activement à la lutte contre l'obsolescence programmée.


Et la France ?

Loin de l'époque des années 80 (et des difficultés des pionniers de l’impression 3D, à faire entendre leurs voix quant à la nécessité d'entreprendre des recherches dans le domaine), nous sommes passés aujourd'hui dans une toute autre époque.

Face aux innovations venues d'outre atlantique, les grands acteurs de l'industrie française, l'ont bien compris cette fois : Il n'est plus question de rater le coche comme il y a plus de trente ans. Reste qu'en France, il faudrait faire émerger un marché de la fabrication additive, comme le souligne Olivier Dario (SYMOP), dans un article de l'Usine nouvelle .

Il faut travailler sur les normes, notamment de sécurité et sur les matériaux, c’est l’un des grands chantiers de l’impression 3D. Il faut que les technologies soient plus robustes, aujourd’hui les machines ont encore du mal à répliquer la même pièce. Et il faut développer les cas d’usages pour créer une demande. Les cas d’usages sont encore trop peu nombreux.

La nécessité de ne pas se retrouver distancés par les pays qui investissent le plus sur ces technologies (comme les USA ou encore la Chine), est impérieuse. En France certaines grosses industries utilisent ce procédé de fabrication, mais afin de rester concurrentiels face aux géants d'outre atlantique, il faudrait créer une véritable filière de l'impression 3D.

Crédits photos : Public domain images, freestock photos, fotolia

Étude Constructions métalliques, 2 cuves de rétention d’adjuvants de 40m3

Étude Constructions métalliques,
2 cuves de rétention d'adjuvants de 40m3


Nous sommes intervenus dans le cadre d'un projet de mise en place d'une nouvelle rétention pour un de nos clients.
Le besoin était de réaliser une rétention en acier pour accueillir 2 cuves d'adjuvants d'une capacité de 40m3.

Nous avons réalisé :
- L'avant projet
- Le projet
- Les plans d'exécutions
- La sélection technique du constructeur

Une nouvelle réalisation d'envergure pour notre département Construction Métallique.

Retrouvez notre page métier :

Constructions métalliques

Inauguration de nos nouveaux locaux de GONFREVILLE L’ORCHER

ACFT Gonfreville l'Orcher, soirée d'inauguration de nos locaux


Nous avons inauguré nos nouveaux locaux de GONFREVILLE L'ORCHER le 18 décembre 2019 en présence de plusieurs personnalités officielles :

- La Région Normandie a été représentée par M. Hubert DEJEAN DE LA BATIE,
- Le Maire de GONFREVILLE-L’ORCHER, M. Alban BRUNEAU,
- Le Vice-Président de « Le Havre Seine-Métropole », M. Florent SAINT-MARTIN.

Étant en plein développement et à la recherche de plusieurs compétences pour mener nos projets d’ingénierie, le Pôle Emploi d’HARFLEUR qui est fortement sollicité dans le cadre de cette croissance était également présent à cette inauguration.

Cette inauguration a été l’occasion de communiquer sur nos compétences pluridisciplinaires ; c’est-à-dire mécanique, construction métallique, tuyauterie, chaudronnerie, électricité, instrumentation, automatisme, infographie.